Le Paris des MonumentalEs : une capitale au féminin
Actualité
Mise à jour le 26/05/2020
Sommaire
Rosa Bonheur, Flora Tristan, Christine de Pizan, Germaine Tailleferre… Ces noms vous disent-ils quelque chose ? Ces femmes ont toutes eu un destin hors-norme. A tel point qu'elles ont été immortalisées à Paris.
Les MonumentalEs, ce sont des femmes de pouvoir, de sciences, figures militantes ou littéraires, doctoresses, artistes, sportives ou aventurières. Ces femmes parfois oubliées ou méconnues ont, chacune à leur façon, marqué leur époque. Initié par le collectif du même nom et la Ville de Paris, ce projet démarré en 2018 a pour objectif de rendre visibles les femmes dans l'espace public. Le 1er juillet 2019, près de 200 noms de femmes ont été inscrits sur le mobilier urbain de la place du Panthéon. Mais certaines avaient déjà donné leur nom à des lieux bien connus des Parisien·ne·s.
La Carte des MonumentalEs
Rive gauche comme rive droite, vous croiserez leurs noms. Les MonumentalEs ont donné leur patronyme à des rues, des jardins, des équipements sportifs, des bibliothèques. Vous trouverez même quelques œuvres du matrimoine parisien.
3 Femmes Monumentales
Découvrez les stories dédiées aux MonumentalEs sur le compte Instagram @paris_maville. Certaines ont laissé des œuvres dans Paris, zoom sur le matrimoine des MonumentalEs !
Niki de Saint Phalle
La fontaine Stravinsky, Paris 4e
L’œuvre monumentale de Niki de Saint Phalle a souvent privilégié l’espace public aux musées et laisse notamment aux pieds du Centre national d’art et de culture Georges Pompidou une fontaine que tous les Parisien·ne·s connaissent. La fontaine Stravinsky, ou fontaine des Automates, réalisée en 1983, est l'œuvre conjointe de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely.
Hélène Bertaux
La statue de Jean Siméon Chardin, Hôtel de Ville 4e
Hélène Bertaux est une des rares femmes de son époque a réussir à percer en tant qu'artiste sculptrice. Au XIXe siècle, la capacité de création des femmes artistes est fortement remise en question. Ne leur est concédée qu’une certaine habileté à exécuter des tâches mineures ou des copies. L’école des Beaux-Arts leur étant interdite, elles se forment grâce à un environnement familial favorable. C’est le cas d’Hélène Bertaux, qui expose pour la première fois au salon de peinture et de sculpture en 1859. Elle rencontre un véritable succès qui lui assure par la suite de nombreuses commandes publiques.
George Sand
Statue dans le jardin du Luxembourg, Paris 6e
Cette fois, il ne s'agit pas d'une oeuvre de femme mais d'une femme représentée dans l'espace public. George Sand est une des très rares illustres femmes à bénéficier d'une statue à Paris. Femme de lettres et militante politique, Aurore Dupin, baronne Dudevant, de son vrai nom, a tout fait pour changer les codes d’une époque où les femmes ne pouvaient jouir ni de leur fortune ni de leur personne.
Vidéo externe
Le blog Les MonumentalEs
Depuis la date anniversaire du projet, le 1er juillet 2020, toutes les biographies des femmes inscrites sur la place du Panthéon sont en ligne sur le blog Les MonumentalEs !
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