Où déclarer votre flamme pour la Saint-Valentin ?
Actualité
Mise à jour le 10/02/2023
Sommaire
On célèbre l’amour ce 14 février. Que vous ayez ou non une moitié, que vous souhaitiez déclarer votre amour pour la première fois, ou simplement raviver la passion que vous entretenez avec Paris, on vous propose cinq escapades parisiennes teintées de romantisme.
Flânerie parisienne sous les passages couverts
Cette balade au fil des passages couverts vous transporte
dans l’ambiance du Paris du XIXe siècle… en pleine période
romantique ! C’est à cette époque que ces percées marchandes ont été
créées pour proposer à la bourgeoisie parisienne une promenade à l’abri des
intempéries et du tumulte de la ville. Tous les passages (ou presque) sont
recouverts d’une verrière qui offre une lumière zénithale caractéristique.
S’il
en existait plus d’une centaine dans la première moitié du XIXe siècle, nombre d’entre eux ont été détruits par les travaux d’Haussmann dans
les décennies qui ont suivi. Une vingtaine ont subsisté et sont toujours
ouverts au public, principalement dans les 2e et 9e arrondissements.
Symboles de la « flânerie parisienne », ces bijoux
d’architecture continuent d’abriter des alignements de boutiques en tous genres
aux authentiques façades boisées. Le promeneur est plongé dans une atmosphère
fascinante avec ces ornements d’époque et ces allées jonchées de faïences.
Certains,
à l’image du sublime passage Vivienne (2e), sont décorés de
mosaïques, de peintures et de sculptures. Le plus ancien, et l’un des plus
connus (donc des plus fréquentés), le passage des Panoramas (2e),
tire son nom d’une fresque peinte sur les murs de la rotonde à l’entrée, côté
boulevard Montmartre.
Incontournables également, le passage du Grand-Cerf (le plus
haut sous verrière) avec son architecture néoclassique, le passage du
Bourg-l’Abbé et ses imposantes cariatides à l’entrée (au 3, rue de Palestro), le surprenant passage des Princes (détruit en 1985, mais reconstruit à l'identique en 1995) avec ses boutiques dédiées aux jeux, ou encore le magnifique passage Jouffroy et son hôtel Chopin, l’un des plus
vieux de Paris (1846), dont la façade est classée aux Monuments Historiques.
Prévoyez a minima deux bonnes heures pour en découvrir
quelques-uns, au fil d’un parcours à la croisée des boulevards ! Plus d’infos sur les passages couverts et comment y accéder ici.
« La Campagne à Paris », l’enclave bucolique du 20e
Des lieux surprenants à l’écart des sentiers battus, ce
n’est pas ce qui manque à Paris. Mais celui qu’on vous propose de découvrir
dans l’est parisien, du côté du quartier Saint-Fargeau (20e), fait rêver
à plus d’un titre ! D’abord, par le nom qui lui a été donné :
« La Campagne à Paris ».
Fondé sur une ancienne carrière de gypse
entre 1911 et 1928, à l’image de la tout aussi pittoresque butte Bergeyre (19e),
ce lotissement du 20e abrite plus de 90 maisons de ville sur un ou
deux étages, construites à l’origine pour accueillir des locataires aux revenus
modestes (ouvriers, fonctionnaires, etc.). Ce n’est bien sûr plus le cas
aujourd’hui…
Ruelles pavées, jardinets et maisonnettes aux coquettes
façades colorées, fleuries ou verdoyantes… Il est difficile de se croire en
pleine ville lorsqu’on se balade dans l’une des trois rues qui composent le
quartier, auxquelles s’ajoutent quatre rues comportant chacune un escalier
typiquement parisien. Les gravir sera le prix à payer pour accéder à cet éden
urbain, havre de tranquillité propice à une balade romantique loin de la faune
urbaine.
Accès par la ligne 3,
arrêt Porte de Bagnolet, ou le tramway T3B, arrêt Séverine.
Deux autres enclaves à découvrir
À découvrir également,
autour du parc des Buttes-Chaumont (19e) : le quartier
pavillonnaire de la Mouzaïa et ses rues tout aussi pittoresques, et celui de la
butte Bergeyre, un véritable « village dans les nuages » avec ses
ruelles figées dans le temps, ses vignes en terrasse et sa vue imprenable sur
le Sacré-Cœur.
Le parc et le square de Montsouris, dépaysement garanti !
Direction le sud parisien pour flâner et se prélasser dans le
parc Montsouris, création haussmannienne inspirée des jardins à l’anglaise. Ce
poumon vert de 15 hectares invite à la contemplation à la faveur d’une
promenade champêtre ou posé sur une de ses immenses pelouses. Les amoureux, de
la nature notamment, s’extasieront devant l’un des trois « Arbres
remarquables » qui s’y épanouissent (hêtre pourpre, séquoia géant et
platane commun) au milieu de quelque 1400 autres arbres, dont plusieurs sont
centenaires. De nombreuses espèces d’oiseaux y évoluent également (mésange
huppée, sittelle torchepot, geai des chênes, etc.), ce qui a poussé la Ligue de
protection des oiseaux (LPO) à y installer ses locaux franciliens.
À la sortie nord-ouest du parc, près de la colonne de la
Paix Armée, vous tomberez directement sur la très charmante rue du Square de
Montsouris… Longue de 200 mètres, cette rue pavée et pentue est bordée de
maisons construites dans un style Art nouveau et Art déco, dont plusieurs sont
classées « Bâtiments remarquables ». Voie privée créée en 1922, elle
est ouverte à la circulation publique depuis 1959. À découvrir
absolument !
Accès par le RER B,
Cité Universitaire
La petite ceinture, une percée verte chargée d’histoire
Cette ancienne voie ferrée, ouverte en 1852 et désaffectée
depuis 1993, fait le tour de Paris à l’intérieur de l’anneau du périphérique
sur une distance de 32,5 km. Depuis 2007, plusieurs de ces tronçons ont été
ouverts aux piétons, et quatre kilomètres supplémentaires, soit 7,6 hectares,
sont en cours d’aménagement jusqu’en 2026.
On s’y promenade le long des rails
bordés d’une végétation luxuriante qui s’y est développée sans interaction
humaine, ou très peu, pendant près de soixante ans. Un véritable écosystème,
unique à Paris, qui abrite une biodiversité riche de quelque 200 espèces
végétales et plus de 70 espèces animales.
D’anciennes gares désaffectées sont devenues des lieux
festifs ou alternatifs, à l’image de la Recyclerie porte de Clignancourt (18e),
de la Ferme du Rail dans le 19e, ou encore du Hasard Ludique dans le
18e. Notre partenaire Enlarge Your Paris vous propose d’en découvrir
dix !
L’île aux Cygnes, une balade royale en apesanteur
De jour comme de nuit, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il
fasse grand beau, se promener sur l’île aux Cygnes a toujours quelque chose de
magique. Cette digue artificielle, construite au milieu de la Seine en 1825 dans
le cadre d’un projet de port fluvial, fait face à la Maison de la Radio. Elle
mesure 11 mètres de large sur 890 mètres de long, pour 1,3 hectare de
superficie, soit la plus petite des trois îles parisiennes (île Saint-Louis et
île de la Cité), et relie le pont de Grenelle au sud au pont Bir Hakeim.
À
l’extrémité sud trône une statue de la liberté, l’une des six que compte Paris.
Offerte à la France par le Comité des Américains de Paris à l’occasion du
centenaire de la Révolution, soit cinq ans après l’inauguration de l’originale,
à New York, elle a été présentée au public à l’occasion de l’Exposition
universelle de 1889.
En 1878, dans la continuité des travaux d’Haussmann qui
souhaitait aménager les parcs et jardins pour la flânerie, une promenade
nommée « l’allée des Cygnes » est créée sur toute la longueur de
l’île. Elle est bordée d’une rangée d’arbres d’une soixantaine d’espèces
différentes et une série de bancs permet aux badauds, et aux amoureux
notamment, de s’y poser pour buller un moment, ou s’aimer tout simplement.
À savoir : vous n’y croiserez pas forcément de cygnes,
contrairement à ce que l’on pourrait croire (ou avec un peu de
chance). L’île porte ce nom en l’honneur des 40 cygnes ramenés du Danemark par
le roi Louis XIV, qui nourrissait une passion pour le volatile. C’est en fait
sur l’île Maquerelle, du côté du Champ-de-Mars, qu’il les avait installés,
mais celle-ci a depuis disparu, et c’est cette nouvelle digue qui rendra donc
hommage aux « cygnes du Roi-Soleil ».
Accès par la station
Bir-Hakeim, ligne 6 ou RER C
L’incontournable musée de la Vie romantique
On ne voulait pas être trop cliché dans cette sélection,
mais comment parler de romantisme et d’amour sans évoquer le musée qui leur est
consacré ? Direction le 9e et le quartier de la « Nouvelle
Athènes », surnommé ainsi lors de sa construction au début du XIXe siècle
en raison du grand nombre d’artistes qui s’y étaient installés.
Créé en 1987
dans un ancien hôtel particulier ayant appartenu au peintre Ary Scheffer
(1795-1858), le musée de la Vie romantique accueille tout au long de l’année
des expos temporaires. Au rez-de-chaussée du pavillon sont exposés les
souvenirs de la romancière George Sand, voisine et amie de Scheffer.
À ne pas manquer : une pause dans le fameux salon de
thé du musée, installé dans un charmant jardin. Calme, ombragé, élégant et
sophistiqué… Bref, romantique !
16, rue Chaptal (9e)
Votre avis nous intéresse !
Ces informations vous ont-elles été utiles ?
Attention : nous ne pouvons pas vous répondre par ce biais (n'incluez pas d'information personnelle).
Si vous avez une question, souhaitez un suivi ou avez besoin d'assistance : contactez la Ville ici.
À lire aussi
Vous ne connaissez toujours pas ?
Sélection des bons plans intemporels, mais qui valent le coup toute l'année !